En science humaine, une sexualité aboutie est l’un des fondamentaux d'une bonne santé physique et psychologique. Son but premier, c’est de ressentir le plaisir sexuel… Et ce dernier va bien au-delà de la pénétration et de l’orgasme : ce sont aussi et surtout, les baisers, les caresses et l’exploration du corps de son ou sa partenaire. Ainsi, la peau se retrouve comme l'organe de grande sensibilité, sources des plus grandes sensations sexuelles. Elle se décompose en plusieurs facettes clefs appelées « zones érogènes ».
Qu'est-ce qu'une zone érogène ?
Une "zone érogène homme" est une partie du corps humain qui, lorsqu'elle est stimulée, est susceptible de produire des sensations de plaisirs érotiques et provoquer une excitation sexuelle (lubrification vaginale, érection…). La majorité des hommes et des femmes ont des zones érogènes communes : les organes génitaux. Néanmoins, en fonction peut-être de différences génétiques ou physiologiques, mais surtout en fonction des expériences et apprentissages en matière de "sexualite", on observe des différences de "zones érogènes chez l homme" selon qu'il soit du sexe masculin ou de celui féminin. De l'anatomie et de la physiologie du corps d'une part, et d'autre part de l'évaluation de l'érogénéité des différentes régions corporelles, il apparaît que le pénis et le clitoris sont les structures les plus érogènes, suivis par le vagin, la zone buccale (lèvres et langue), la nuque et les seins. La région anale peut également devenir très érogène, car elle dispose de voies nerveuses communes avec les organes génitaux. D'autres parties corporelles, telles l'intérieur des cuisses, des cheveux, ainsi que des oreilles chez la femme et le scrotum chez l'homme, sont secondaires en érogénéité et susceptibles de renforcer votre santé physique et mentale au toucher.
Comment découvrir les zones érogènes chez les humains ?
En matière de sexualité, apprendre à découvrir pleinement son corps et celui de l'autre recèle souvent bien plus de secrets qu'on ne puisse l'imaginer. Les zones érogènes primaires des hommes comme des dames sont bien connues. À ces zones primaires, s'ajoutent des zones érogènes secondaires. Bien qu’elles puissent procurer du plaisir et améliorer l'état de "sante", elles sont moins faciles à reconnaître, et moins facilement stimulables, car moins innervées que les primaires d'un point de vue anatomique. Si celles primaires sont généralement communes à tout le monde selon le sexe, chaque individu possède cependant sa propre carte du plaisir en fonction de son degré de "sexualite". Et des enquêtes ont montré que, la première condition pour découvrir lesdites parties, c'est qu'il faut être dans l'acceptation. Autrement dit, il faut une pré-excitation ou une ambiance favorable à l'excitation.
Comment stimuler sensiblement les zones érogènes chez l'homme ?
La règle d'or de la stimulation des zones érogènes, c'est la douceur dans le toucher et cela est également à l'avantage de votre santé. Nous allons aborder ici, des techniques de stimulation de quelques zones érogènes, (3) pour les hommes et (3) pour les dames :
- Le frenulum, c'est le frein du pénis, c'est une languette de peau qui retient le prépuce à la face inférieure du gland. Sa stimulation consiste à s'attarder sur la zone par de petits coups de langue, en alternant avec la base plus sensible du pénis.
- Le pouce : sucer le pouce de son mec n'a rien d'enfantin, bien au contraire. Pour stimuler son désir sexuel, introduisez son pouce dans la bouche et léchez-le lentement. Cela donne des sensations telles à transporter son esprit ailleurs, ou du moins, sur son pénis précisément.
- Les tétons : déjà sensibles chez la femme, chez l'homme c'est une autre histoire. Pour les stimuler, il faut placer un glaçon dans la bouche avant d'embrasser, lécher et sucer doucement ces petites zones roses en érection.
- La nuque et le haut du dos : la nuque se caresse aussi bien avec les mains et les doigts qu'avec la langue et peut-être plus.
- Seins et mamelons : il faut titiller assez suffisamment longtemps pour exciter et assez peu pour ne pas provoquer l'énervement. L'homme doit se priver de trop se lâcher : pincer ou sucer fort, c'est hors du champ de la stimulation.
- Le clitoris : pendant que certaines femmes ont besoin de caresses très douces, voire indirectes (à travers un tissu) pour stimuler cet organe érectile, d'autres ont plutôt besoin de pressions appuyées, d'autres encore de caresses du type tapotement ou de frottement.
Conditions et ambiances favorables à la découverte des zones érogènes
Il y a deux (2) cas de figure pour une prédisposition à découvrir des zones érogènes pour hommes et pour femmes.
- Quand on est en couple : un massage non érotique avec son ou sa partenaire, pour petit à petit s'engager vers les parties génitales, produit souvent de bons résultats. Il faut prendre le temps de palper le corps de l'autre, le toucher, changer de technique au fur et à mesure, (une fois avec les doigts, une fois avec la langue), guetter ses réactions et lui poser des questions sur ce qui l'excite.
- Quand on est seul : soi-même, la masturbation est peut-être une clé pour découvrir ses propres zones érogènes. En explorant l'intégralité du corps sans céder immédiatement, on augmente graduellement le désir. De toute façon, tout comme se chatouiller soi-même n'a guère d'effet sur le corps, les chances de découvrir nos zones érogènes se multiplient quand on est en couple. Plus encore, les sentiments jouent un rôle majeur dans la manière d'appréhender le plaisir, et par ricochet, la découverte des zones érogènes chez les hommes ou chez les femmes. Un simple toucher peut être différemment vécu dès lors qu'il y a de l'amour.